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Poker, hasard ou adresse : les jeux (ne) sont (pas) faits

  • Auteur-e-s: Madalina Diaconu / Alexandra Veuthey
  • Domaines juridiques: Droit comparé, Droit économique et droit administratif économique
  • Proposition de citation: Madalina Diaconu / Alexandra Veuthey, Poker, hasard ou adresse : les jeux (ne) sont (pas) faits, in : Jusletter 30 avril 2012
Venue des Etats-Unis, la fièvre du poker « Texas Hold’em » s’est emparée de l’Europe, et de la Suisse, au cours de ces dernières années. La présente étude examine la qualification juridique de ce jeu en procédant à une analyse de droit comparé. Cette classification revêt une importance essentielle. En effet, selon une tradition séculaire, les jeux d’adresse échappent à l’application de la législation sur les jeux de hasard, pour lesquels les législateurs prévoient d’ordinaire un cadre législatif très strict, voire une interdiction pure et simple. Cas échéant, cette distinction a également une incidence sur la taxation des gains des joueurs.

Table des matières

  • A. Introduction
  • B. La délimitation traditionnelle entre jeux de hasard et jeux d’adresse
  • C. L’importance pratique de la délimitation
  • D. Brève présentation de l’ATF 136 II 291 et de ses conséquences
  • E. Les deux critères de délimitation utilisés : un bref exercice de droit comparé
  • I. Critère de la prépondérance : exemples  
  • 1. Allemagne
  • 2. Autriche
  • 3. France
  • 4. Italie
  • 5. Etats-Unis
  • II. Le critère de la contamination : exemples  
  • 1. Royaume-Uni
  • 2. Canada
  • F. Critique de la délimitation entre jeux de hasard et jeux d’adresse
  • I. Rendre la justice avec les moyens du bord ?
  • II. La dangerosité des jeux, l’artifice salvateur
  • III. La fausseté logique de la délimitation entre jeux de hasard et jeux d’adresse
  • G. Conclusion

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