« Healthy urban planning » et droit administratif
Utiliser les données de la géomédecine et les outils de l’aménagement du territoire pour promouvoir un urbanisme salutogène
L’environnement construit a un impact sur l’incidence des maladies non-transmissibles. Pour concevoir une intervention ciblée en faveur d’un urbanisme sain, les autorités publiques dépendent de l’existence et de l’analyse de données de santé géoréférencées, visualisant l’incidence spatiale de ces maladies. Il s’agit de s’interroger sur la manière d’intégrer une approche de santé publique de précision, par le biais de la géomédecine, soit dans le cadre d’études d’impact sur la santé, soit dans les plans directeurs cantonaux.
Table des matières
- 1. Introduction
- 1.1. Santé et environnement
- 1.2. Environnement construit et maladies non-transmissibles
- 1.3. Géomédecine et santé publique de précision
- 1.3.1. Développement de la géomédecine
- 1.3.2. Définition de la santé publique de précision
- 1.3.3. Une synergie prometteuse
- 1.4. Problématisation
- 2. Données de santé géoréférencées pour favoriser un urbanisme sain
- 2.1. Situation actuelle: disponibilité limitée des données
- 2.2. Deux projets locaux: « GeoCoLaus » (Lausanne) et « Bus Santé » (Genève)
- 2.3. Collecte et réutilisation des données: cadre juridique applicable
- 2.4. Et dans le futur?
- 3. Aménagement du territoire comme outil de santé publique de précision
- 3.1. Cadre juridique soucieux de l’environnement et de la santé
- 3.2. Quels outils pour intégrer des données de santé géoréférencées?
- 3.2.1. Etude d’impact sur la santé
- 3.2.2. Cartographies de santé et plan directeur cantonal
- 4. Conclusion
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