Jusletter

Whistleblowing en Suisse, constats d’insuffisance et besoin de réglementation

  • Autoren/Autorinnen: Carlos Jaïco Carranza / Sébastien Micotti
  • Rechtsgebiete: Arbeitsrecht, Wirtschaftsstrafrecht (UWG, Kartellgesetz, BankG, BEHG)
  • Zitiervorschlag: Carlos Jaïco Carranza / Sébastien Micotti, Whistleblowing en Suisse, constats d’insuffisance et besoin de réglementation, in: Jusletter 7. Januar 2008
Zahlreiche Verstösse gegen die Rechtsordnung, die guten Sitten oder das öffentliche Interesse (z.B. Korruption, Betrug, Umweltschäden) mit grossem Schädigungspotential in Unternehmungen oder in staatlichen Verwaltungen würden nicht oder nicht rechtzeitig aufgedeckt, wenn nicht – zumeist hierarchisch untergeordnete – Angestellte oder Beamte die Missstände bei den Behörden anzeigen würden (Whistleblowers). In den USA, in England und in zahlreichen weiteren Staaten beschäftigen sich die Gesetzgeber mit dem Schutz dieser Verzeiger. In der Schweiz geniesst der Whistleblower keinen (genügenden) Rechtsschutz. Die Problematik ist wegen des Bankgeheimnisses im Bereich des Bankenrechts besonders heikel. Dieser Beitrag zeigt die Grenzen und Lücken des aktuellen Rechtssystems auf privat-, öffentlich- und strafrechtlicher Ebene (inklusive Prozessrecht, Persönlichkeitsschutz, Wettbewerbsrecht, Geldwäscherei, usw.) auf und schliesst mit möglichen Lösungsvorschlägen ab. Schliesslich wird auch die von den Räten kürzlich angenommene Motion Gysin («Gesetzlicher Schutz für Hinweisgeber von Korruption») diskutiert.

Table des matières

  • I. Introduction
  • A. La notion
  • 1. La définition
  • 2. Les intentions du whistleblower
  • a. L’intérêt de l’employeur
  • b. L’intérêt public
  • c. Les intérêts de nature personnelle
  • 3. L’obligation de dénonciation
  • a. L’obligation de nature contractuelle
  • b. L’obligation résultant de la loi
  • aa. L’obligation de fidélité du travailleur
  • bb. Le blanchiment d’argent
  • cc. L’obligation de dénoncer des collaborateurs de l’Etat
  • dd. Le droit de procédure cantonal
  • c. Synthèse
  • B. L’effet pervers
  • 1. Droit civil (en particulier droit du travail)
  • a. Licenciement ou harcèlement
  • b. Action en justice pour violation du devoir de fidélité (art. 321a CO)
  • c. Autres conséquences civiles
  • d. Constat d’insuffisance du régime actuel en droit positif
  • 2. Droit pénal
  • a. Le droit de fond
  • b. La position du dénonciateur sous l’angle procédural
  • C. La protection des données
  • 1. Le droit européen
  • 2. Le droit suisse
  • a. Le statut de la personne visée
  • b. Les droits du whistleblower
  • D. Pourquoi protéger le whistleblower ?
  • 1. Les différents intérêts en jeu
  • 2. Les risques inhérents au whistleblowing
  • II. Aspects choisis de la problématique dans le domaine bancaire
  • A. L’échec de la mise en place d’une réglementation
  • B. Le whistleblowing à un organe interne : service de « compliance » ou « audit committee »
  • 1. Le compliance office
  • 2. Le comité d’audit
  • 3. Le whistleblowing externalisé
  • 4. La punissabilité de l’entreprise
  • 5. La directive « MiFID »
  • C. Whistleblowing et secret bancaire
  • 1. Les fondements et la portée du secret bancaire
  • 2. Application au whistleblowing
  • D. La procédure de dénonciation à la CFB et la qualité de partie
  • 1. La problématique
  • 2. Absence de qualité de partie de lege lata
  • 3. Suggestions de lege ferenda
  • III. Les nouvelles perspectives – la motion Gysin et le mandat au Conseil fédéral
  • A. Le contenu du mandat législatif
  • B. Remarques
  • 1. La modification du Code des obligations
  • 2. Le rôle du dénonciateur et sa protection
  • 3. Les conditions de la dénonciation – l’exemple du droit britannique
  • 4. Le principe de la proportionnalité
  • 5. La nature et le régime de la sanction
  • a. Encadrer ou punir ? – Le caractère dissuasif de la sanction
  • b. La réparation du dommage
  • c. L’introduction de sanctions pénales ?
  • 6. Les collaborateurs de l’Etat
  • 7. Confidentialité plutôt qu’anonymat
  • a. Principales faiblesses de la dénonciation anonyme
  • b. Le régime de la confidentialité de la dénonciation
  • c. Le lien avec le principe de la proportionnalité
  • IV. Conclusion

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