Jusletter

La reconnaissance d’un droit d’accès aux informations détenues par l’Etat fondée sur l’article 10 CEDH

Portée de l’arrêt Magyar Helsinki Bizottság contre Hongrie en droit suisse

  • Autoren/Autorinnen: Alexandre Flückiger / Valérie Junod
  • Beitragsarten: Urteilsbesprechungen
  • Rechtsgebiete: EMRK, Verwaltungsrecht, Öffentliches Recht
  • Zitiervorschlag: Alexandre Flückiger / Valérie Junod, La reconnaissance d’un droit d’accès aux informations détenues par l’Etat fondée sur l’article 10 CEDH , in: Jusletter 27. Februar 2017
Der Europäische Gerichtshof für Menschenrechte (EGMR) hat einen Grundsatzentscheid getroffen, in welchem er anerkennt, dass Artikel 10 der EMRK nun eindeutig das Recht begründet, vom Staat zu verlangen, Informationen die in seinem Besitz sind zur Verfügung zu stellen. Dieses Recht unterliegt verschiedenen Bedingungen, dessen Folgen für das Schweizer Recht in diesem Beitrag analysiert werden. Die Autoren zeigen auf, dass das Schweizer Recht, Kantonales- wie auch Bundesrecht, heute noch nicht in vollem Umfang den Anforderungen des EGMR entspricht. (sts)

Table des matières

  • 1. Introduction
  • 2. L’arrêt Magyar Helsinki Bizottság c. Hongrie
  • 2.1. Introduction
  • 2.2. Une création prétorienne
  • 2.3. Les conditions de la reconnaissance d’un droit général d’accès aux informations détenues par les autorités en vertu de l’article 10 CEDH
  • 2.3.1. Introduction
  • 2.3.2. Les critères ou les conditions de reconnaissance du droit d’accès et leur application au cas d’espèce
  • 2.3.2.1. Critères d’appréciation ou conditions de la reconnaissance du droit d’accès ?
  • 2.3.2.2. Le but de la demande du requérant : une condition de reconnaissance du droit d’accès
  • 2.3.2.3. La nature d’intérêt public des informations : un critère d’appréciation assorti de limites explicites
  • 2.3.2.4. Le rôle sociétal particulier du demandeur : un critère d’appréciation très large
  • 2.3.2.5. La disponibilité des informations : un critère d’appréciation assorti de limites implicites
  • 2.4. La justification de l’ingérence
  • 2.4.1. L’examen d’une justification de l’ingérence dans le droit d’accès garanti par l’article 10 CEDH
  • 2.4.2. La critique de l’absence d’atteinte à la vie privée au sens de l’article 8 CEDH
  • 3. La portée en droit suisse
  • 3.1. Un poids accru en faveur de la transparence dans les pesées d’intérêts
  • 3.2. L’interprétation des critères de reconnaissance d’un droit d’accès aux informations
  • 3.2.1. La contribution nécessaire à l’exercice de la liberté d’expression
  • 3.2.2. La nature d’intérêt public des informations requises
  • 3.2.3. Le rôle sociétal particulier dans le débat public exercé par le demandeur
  • 3.2.4. La disponibilité des informations
  • 3.3. Portée en droit suisse de la justification de l’ingérence dans le droit d’accès aux informations
  • 3.3.1. Introduction
  • 3.3.2. La base légale de la non-divulgation
  • 3.3.2.1. Une base légale pour renverser le principe du secret
  • 3.3.2.2. La base légale définissant le champ d’application
  • 3.3.2.2.1. Les autorités assujetties (champ d’application personnel)
  • 3.3.2.2.2. Les informations visées et leur nature (champ d’application matériel)
  • 3.3.2.2.3. L’ancienneté des documents (champ d’application temporel)
  • 3.3.3. Le but légitime en faveur de la non-divulgation
  • 3.3.4. La proportionnalité de la non-divulgation (examen de la nécessité de la mesure)
  • 3.3.4.1. La nécessité d’une pesée des intérêts
  • 3.3.4.2. La conventionalité de la LTrans en présence d’une atteinte à la sphère privée de tiers
  • 3.3.4.3. L’anticonventionalité de la LTrans en présence d’une atteinte à d’autres intérêts que la protection de la sphère privée de tiers
  • 3.3.4.4. La conventionalité des règles spéciales de secret
  • 4. Synthèse et conclusion
  • 4.1. Synthèse
  • 4.2. Conclusion

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