L’obligation de soins du tradipraticien à l’épreuve des données acquises de la science : la situation en droit ivoirien
Dans le droit ivoirien actuel, le tradipraticien n’a pas de statut solidement défini. Il pratique son art parfois dans un contexte ésotérique et culturel qui met le droit positif dans une sorte d’impasse. Face aux réponses insatisfaisantes du modèle occidental, l’auteur du présent article fait d’abord le constat que la difficulté liée à la détermination efficiente de l’obligation de soins du tradipraticien et sa responsabilité est un problème profondément culturel. Il suggère que les solutions viennent, non pas uniquement du droit applicable en droit ivoirien aujourd’hui, mais surtout d’un droit fondé sur un modèle traditionnel appuyé par les moyens du droit positif.
Table des matières
- Introduction
- I. Questions préliminaires : de la place au statut juridique du tradipraticien dans le contexte socio-sanitaire ivoirien
- A. La place du tradipraticien et de la médecine traditionnelle dans le contexte socio-sanitaire ivoirien
- B. Le statut juridique du tradipraticien en Côte d’Ivoire
- II. Le principe général de l’obligation de soins du praticien de la médecine occidentale face aux données acquises de la science
- III. L’obligation de soins du tradipraticien à l’épreuve des données acquises de la science
- A. Le pouvoir de guérison du tradipraticien, un obstacle à la conformité de son obligation de soins aux données acquises de la science ?
- B. L’impasse du droit positif actuel
- C. Des solutions possibles du droit d’un modèle traditionnel avec les moyens du droit positif actuel
- Conclusion
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