Les enseignements à tirer de la surveillance illicite de magistrats et fonctionnaires par un service informatique
Commentaire de l’affaire jurassienne du Pornogate
Des agents de l’Etat jurassien consultant des sites non-professionnels ont démissionné ou ont été sanctionnés administrativement. La surveillance informatique qui a mis à jour ces faits était pourtant illégale. Sylvain Métille commente la décision de la Commission cantonale à la protection des données et utilise cette affaire pour décrire la procédure à suivre dans un tel cas et surtout les mesures à prendre préalablement (sous forme de loi pour le secteur public et de directive interne pour le secteur privé).
Table des matières
- I. L’affaire dite du Pornogate
- 1. La surveillance des magistrats et fonctionnaires
- 1.1 Des recherches préliminaires liées à la saturation du réseau
- 1.2 Une investigation menée par le SDI
- 1.3 Des sanctions disciplinaires
- 1.4 D’une surcharge de réseau à la recherche d’auteurs d’infractions
- 2. La protection des données
- 2.1 La décision de la Commission cantonale de la protection des données à caractère personnel
- 2.2 Quelques questions que la CPD n’a pas examinées
- 3. Les conséquences
- II. La procédure à suivre
- 1. Dans le cas du Pornogate
- 1.1 Par le SDI
- 1.2 Par l’autorité de surveillance
- 2. Dans le secteur public en général
- 2.1 L’exigence d’une loi formelle pour traiter des données
- 2.2 L’exemple des articles 57i ss LOGA
- 2.3 Les compétences du service informatique et de l’autorité disciplinaire
- 3. Dans le secteur privé en général
- III. Conclusion
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