(Re)connaître les mécanismes de la désistance : un état des savoirs
Cet article propose une recension des travaux sur la désistance, entendue comme le processus individuel et subjectif par lequel une personne met progressivement un terme à ses conduites délinquantes. Il présente tout d’abord les moyens de la définir et de la mesurer. Il restitue ensuite ses assises théoriques et identifie ses principaux leviers, qui s’expriment respectivement à l’échelle individuelle, relationnelle et sociétale. Enfin, il expose les apports de ces recherches en termes d’intervention, avant de conclure sur des pistes encore peu explorées qui, à l’avenir, pourraient enrichir nos connaissances sur les sorties de délinquance.
Table des matières
- 1. Introduction
- 2. Définir et mesurer la désistance
- 2.1. Une pluralité de définitions
- 2.2. Des dispositifs méthodologiques complexes
- 3. Théoriser la désistance
- 3.1. La désistance au prisme d’un calcul économique
- 3.2. La désistance comme révélateur de liens et d’événements de vie
- 3.3. La désistance à l’épreuve d’une (nouvelle) histoire de soi
- 3.4. Théories intégratives
- 3.4.1. De la genèse de la désistance
- 3.4.2. Des carrières criminelles dites en transition
- 3.4.3. Du retour de la théorie de la maturation
- 4. Les principaux leviers de la désistance
- 4.1. A l’échelle individuelle : le « sense of agency », l’espoir et la motivation
- 4.2. A l’échelle relationnelle : le capital social et la générativité
- 4.3. A l’échelle sociétale : la reconnaissance des efforts
- 5. Les apports des travaux sur la désistance
- 5.1. En termes d’intervention
- 5.2. En termes de bien-être social
- 6. Conclusion
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