L’homme avait tué sa femme, à laquelle il était uni par un mariage traditionnel, au moyen d’un couteau en janvier 2014. Selon lui, deux oncles de Syrie l’auraient poussé à commettre ce crime afin de laver l’honneur de la famille. La femme avait quitté son mari et leurs deux enfants pour un autre homme.
Dans un arrêt publié le 7 mai 2019, le Tribunal fédéral a confirmé le jugement rendu en août 2018 par le Tribunal cantonal de Lucerne. Il a rejeté l’argument du recourant qui estimait qu’une expertise ethnologique aurait dû être requise afin de comprendre le contexte de l’affaire.
Les juges de Mon Repos se rangent aux côtés de leurs collègues lucernois. Le Kurde était en mesure de s’adapter à l’environnement culturel européen. Avant sa fuite de Syrie, il avait travaillé pour deux sociétés occidentales.
La Haute Cour n’a pas suivi non plus les critiques émises à l’égard de la sévérité de la peine. Elle approuve les motivations de la justice lucernoise qui a qualifié de grave la culpabilité du condamné. Ce dernier avait tué sa femme alors qu’elle lui rendait visite et que les deux fils se trouvaient dans une pièce adjacente.
Arrêt du Tribunal fédéral 6B_1186/2018 du 17 avril 2019
Source : ATS
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