Dans un arrêt publié le 10 mai 2019, la Haute Cour rejette les griefs de ce Zurichois de 55 ans. Contrairement à ses affirmations, elle estime qu’il n’y a pas eu de violation du principe d’accusation.
Selon les juges de Mon Repos, leurs collègues du Tribunal pénal fédéral ont, en tant que première instance, établi les faits de manière correcte et convaincante. Cela a permis de déduire que l’homme d’affaires avait bien eu connaissance d’informations d’initié et qu’il les avait utilisées afin de réaliser un profit depuis 2014 au plus tard.
Le Tribunal pénal fédéral avait dû mener un procès sur indices car le Ministère public de la Confédération n’avait pu établir d’où provenaient les informations. En décembre 2017, le Zurichois avait écopé d’une amende de 7'800 francs, assortie d’une créance compensatrice de 810’000 francs.
Au total, le financier avait réalisé des gains totalisant quelque 2 millions de francs qui avaient été versés sur son compte, celui de sa compagne et ceux de clients. Ces personnes doivent également s’acquitter de créances compensatrices. Le Tribunal fédéral a rejeté deux recours à ce sujet.
Arrêts du Tribunal fédéral 6B_879/2018, 6B_864/2018 et 6B_871/2018 du 26 avril 2019
Source : ATS
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