Jusletter

L’accès au dossier pénal suisse par la partie plaignante (quasi-)État étranger

Comment concilier l’inconciliable ? État de la jurisprudence récente

  • Auteur-e: Maria Ludwiczak Glassey
  • Catégories d'articles: Contributions
  • Domaines juridiques: Procédure pénale, Entraide internationale
  • DOI: 10.38023/260392e0-3862-461c-a17f-8bcaaeb312fe
  • Proposition de citation: Maria Ludwiczak Glassey, L’accès au dossier pénal suisse par la partie plaignante (quasi-)État étranger, in : Jusletter 15 juin 2020
Lorsque des procédures pénales sont conduites en parallèle en Suisse et à l’étranger, il existe le risque que des pièces parviennent à l’État étranger en contournement des règles de l’entraide internationale. Ce risque est manifeste lorsque la partie plaignante dans la procédure suisse est l’État étranger lui-même, mais existe aussi lorsqu’il s’agit d’une entité contrôlée par ledit État, voire d’une personne privée. Toutefois, à vouloir à tout prix protéger les règles de l’entraide, la pratique actuelle a pour conséquence de paralyser la procédure pénale suisse. L’auteure procède à un tour d’horizon critique de la jurisprudence récente.

Table des matières

  • 1. Le postulat de base
  • 2. État, quasi-État et personne privée
  • 2.1. L’État
  • 2.2. Le quasi-État
  • 2.3. La personne privée
  • 3. Modalités de consultation du dossier
  • 3.1. En général
  • 3.2. Fourniture de garanties internationales
  • 3.3. Accès limité aux avocats
  • 3.4. Consultation passive
  • 3.5. Remise d’un dossier électronique
  • 3.6. Prise de notes manuscrites
  • 3.7. Tri et obtention de certaines pièces, d’extraits ou de résumés
  • 3.8. Administration des preuves et participation aux auditions
  • 4. De la protection des intérêts de l’entraide à bien au-delà
  • 4.1. De la priorité de la procédure d’entraide en cours…
  • 4.2. …en passant par la priorité de la procédure pénale étrangère…
  • 4.3. …à la subsidiarité de la procédure pénale suisse…
  • 4.4. …qui doit malgré tout avoir une issue
  • 5. Éléments choisis de recevabilité
  • 5.1. Compétence cantonale vs compétence fédérale
  • 5.2. En première instance
  • 5.2.1. Droit applicable à la qualité pour recourir
  • 5.2.2. Absence d’exigence de la titularité des comptes bancaires
  • 5.3. Au TF : nature du recours
  • 6. En guise de conclusion : le point de la situation, une pléthore de questions qui demeurent et une proposition de solution

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