La réception du droit naturel dans la Genève de l’Ancien Régime
Le XVIIIe siècle genevois a traversé nombres de crises constitutionnelles dont les ramifications théoriques interrogent tant le sens que la titularité du pouvoir. D’un côté, bourgeois et citoyens justifient l’originelle attribution de la souveraineté au peuple à compter des prédispositions historiques émanatrices du Conseil Général. De l’autre, les patriciens créditent la pertinence d’un pouvoir représentatif de la généralité. Loin pourtant de former dans leur rhétorique adverse l’expression d’un antagonisme sourd, les deux camps s’accordent sur un faisceau conceptuel qui participe autant de l’avancement du jusnaturalisme que du républicanisme classique.
Table des matières
- Introduction
- 1. L’emballement démocratique
- 2. Un pétitionnement anti-étranger
- 3. La querelle du vin
- 4. L’Affaire du « droit de chasse »
- 5. L’entrée en scène de Fatio
- 6. La souveraineté selon Fatio
- 7. La souveraineté selon Chouet
- 8. Le modèle anglais
- 9. Une affaire d’impôts
- 10. L’ambivalence jusnaturaliste
- Conclusion
Loggen Sie sich bitte ein, um den ganzen Text zu lesen.
Es gibt noch keine Kommentare
Votre commentaire sur cet article
Les abonné-e-s à cette revue peuvent prendre part à la discussion. Veuillez vous connecter pour poster des commentaires.
Aucun commentaire